Bienque si pénible lorsqu'il n'en finit plus de souffler si fort, j'aime le vent !
Ses hurlements me font penser aux histoires de loup.....
A pas de loup, ces histoires reviennent parfois chatouiller les esprits humains,
...comme un appel réveillant les instincts les plus primitifs de l'homme.
Cette idée semble saugrenue mais pourtant...
...à force de trop de civilisation, l'être humain n'est rien de plus qu'un animal
qui s'est éloigné de ses racines les plus archaïques.
Le vent ainsi secoue nos humeurs animales.
Dans nos chaotiques méandres des chemins oubliés...il fait frémir
lorsqu'il rugit en s'insinuant partout,
des bois jusque dans les plaines les plus vastes....
Vaste est l'histoire des hommes et des bêtes !
Tout est devenu propre, lisse et parfumé !
Où donc est passé le grand méchant loup ?
Peurs chassées,
et chasses devenues inutiles...
Vrai, les religions avaient instauré la peur du loup,
les corrections infligées aux enfants comme aux adultes,
et au diable les sorcières et les sortilèges...
mais les cruautés ne sont-elles pas plus cruelles aujourd'hui ?
Lorsque je regarde un animal quelqu'il soit,
je l'aime profondément, il est l'ami, digne, fier et fidèle,
le conseilleur silencieux de notre nature, le sage immortel,
celui qui toujours, nous ramène à ses lois intemporelles...