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23 août 2018 4 23 /08 /août /2018 23:02

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 août 2018 4 23 /08 /août /2018 23:01

 

 

 

 

 

 

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16 août 2018 4 16 /08 /août /2018 23:05

 

 

 

 

 

Fleur et mûres pas mures de ronce commune

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16 août 2018 4 16 /08 /août /2018 23:03

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme l’attestent les dépôts de graines

découverts dans différents sites préhistoriques,

dès les temps néolithiques l'Homme se nourrissait déjà

de mûres sauvages. La ronce est originaire d'Eurasie.

Très commune et envahissante, elle s'est naturalisée un peu partout

en colonisant essentiellement les campagnes, les bordures des chemins...

Les Celtes la considéraient comme une plante sacrée, pourvue de vertus

thérapeutiques favorisant la guérison et permettant de rester en bonne santé.

Mais plus encore, les Celtes attribuaient à ces ronces des pouvoirs magiques,

tout-à-fait convaincus que la mûre attirait la richesse et la protection.

Présente depuis l’Antiquité, dans la Grèce Antique,

sykamion (nom de la mûre en grec) était déjà utilisée à des fins thérapeutiques.

Les Grecs utilisaient son jus pour lutter contre la goutte et le mal de gorge.

La mythologie grecque raconte que la ronce aux aiguillons acérés

serait issue du sang versé par les Titans lors de leurs combats

contre les dieux de l'Olympe...

Au IV ème siècle avant JC, Théophraste connaissait déjà

les nombreuses propriétés médicinales de la ronce

et ses utilisations thérapeutiques.

En Europe, dès le 1er siècle, Pline l’Ancien, Galien et Dioscoride, utilisaient

le fruit, les feuilles ou encore les racines, pour soigner de nombreux maux

tels que les ulcères, la toux, les plaies, les fièvres.

Plus tard, au 12ème siècle, Hildegarde de Bingen

compléta la liste des traitements possibles.

Au Moyen-âge, outre ses propriétés médicinales,

la mûre entrait dans la composition d’un vin très apprécié,

notamment par les moines, le moretum.

En se développant dans les régions tempérées d’Europe,

la ronce a continué de se répandre dans l’hémisphère nord,

mais on la retrouve également en Amérique et en Australie.

Les Amérindiens quant à eux, ils ont toujours consommé les fruits qu'ils

cueillaient verts et qu'ils pouvaient aussi faire sécher. Les jeunes pousses

étaient consommées crues ou cuites. Par ailleurs, les tiges et les fruits

servaient de base pour la fabrication d'une boisson fermentée.

En France, les tiges fendues en long servaient à faire des paillassons

et des cercles de tonneaux. Le bois des arceaux était utilisé en vannerie,

il était également employé pour le chauffage des fours.

Dans certaines régions, les floriculteurs

utilisaient les tiges sèches des ronces, broyées, décomposées,

pour en faire de "la terre de roncier"  très recherchée pour les cultures.

 

 

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16 août 2018 4 16 /08 /août /2018 23:03

 

 

 

 

 

 

En fait les mûres que nous connaissons sont les fruits de la ronce commune

nommée à tort "mûrier". Il existe en effet un mûrier mais il s'agit d'un arbre

appelé "mûrier platane" qui peut atteindre une très grande hauteur ! Cet arbre

produit aussi des fruits semblables aux mûres que nous aimons, mais ses fruits

sont de forme ovoïde, allongée, alors que la mûre de la ronce commune est ronde.

Donc revenons à la ronce commune, son nom scientifique est Rubus fruticosus.

Le Rubus fruticosus épineux est un arbrisseau de la famille des rosacées.

Ce sous-arbrisseau vivace par ses tiges souterraines,

produit chaque année de nouvelles tiges aériennes et

sarmenteuses (tige longue, flexible et grimpante comme le sarment)

Les ronces communes sont considérées comme des mauvaises herbes.

Les racines

La souche ligneuse produit de longs rejets d'une longueur moyenne de 3 m,

appelés turions ou sarments, à section anguleuse. Ces rejets sont bisannuels

et ils sont munis d'aiguillons droits ou crochus plus ou moins nombreux.

A la fin de la première année, les turions se recourbent et en

touchant la terre, leurs extrémités s'enracinent. Pour simplifier le turion

est un type de bourgeon se développant sur la partie souterraine de la plante.

Turion sur un drageon de Rubus

 

Les tiges

Les tiges sont rampantes, ligneuses et munies d'aiguillons,

elles peuvent atteindre six mètres de long. En s'enchevêtrant, les branches

des ronces forment des fourrés, des espèces de taillis très denses, et donc ces

ronciers difficilement pénétrables colonisent rapidement le terrain...

Les feuilles

Les feuilles sont persistantes, alternes...elles sont aussi composées et palmées,

elles possèdent 3 à 5 folioles arrondies à bord denticulé. Au caractère trifolié,

selon la position des feuilles, les latérales sont plus ou moins pétiolulées.

Le pétiole et les nervures portent des aiguillons. La feuille est caduc.

Les fleurs

Les fleurs blanches ou rosées. sont regroupées en corymbes.

Elles ont cinq sépales, cinq pétales, de nombreuses étamines

et plusieurs carpelles. La ronce est mellifère. L'abeille adore ces fleurs !

 

 

 

 

Les fruits

Une seule fleur produit plusieurs fruits.

Les fruits composés sont au début verts puis rouges

et ils deviennent noirs bleuâtres à maturité.

Leur maturité s'étale du mois d'août jusque vers le mois d'octobre.

Ces fruits multiples sont constitués de petites drupes agglomérées

qui se développent sur le réceptacle à partir d'un ovaire à carpelles libres.

Quand on les cueille, les drupes restent adhérentes au réceptacle floral

ce qui les distingue du framboisier...

Les mûres sauvages sont de plus en plus difficile à trouver !

Les ronces munies d'aiguillons permettent aux plantules

de pousser sans être mangées par les herbivores.

Les mûres sont très appréciées par les animaux sauvages.

Bon nombre d'oiseaux se nourrissent des fruits, se chargeant

ainsi de la dissémination des graines. De plus, la végétation

particulièrement exubérante des ronces permet aux graines

de germer à l'abri du mauvais temps ou de la sécheresse.

En France et suivant les régions, on cueille les petites baies de mi-août à octobre, les fleurs en début d’été, tandis que les feuilles seront récoltées au printemps.

 

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