L'histoire des ombres chinoises nous viendrait de très très loin !
et pas forcément de la Chine....
Son origine serait plutôt turque ou d'indonésie, + précisément de java ?!....
Fait certain, le théâtre d'ombres s'est baladé de pays en pays, au delà des frontières,
transmettant de belles légendes, mais à ses tous débuts religieuses....
Les "montreurs d'ombres"
transportaient leur petit théâtre
pour colporter en voyage leurs divers messages....
Leurs moyens étaient simples grâce à des sortes de marionnettes
fixées au bout de tiges métalliques ou en bois ou bambou.
Ainsi,
les "montreurs d'ombres" les animaient
à travers, en guise d'écran,
de grands draps en tissu ou de larges feuilles de papier se soie (ou autres).
A savoir,
les silhouettes pouvaient être colorées, l'essentiel étant
qu'elles dessinent des ombres en mouvement et,
qu'elles puissent traduire des "saynètes" ou "scénettes" se racontant.
Les frêles marionnettes-silhouettes étaient confectionnées en diverses matières,
délicatement ciselées en dentelle dans du cuir ou dans du carton, papier, bambou....
De façon grâcile, elles étaient manipulées par le "montreur" celui-ci souvent seul
à conter l'esprit des génies, des ancêtres ou de divinités,
pour lesquels il empruntait bien des voix différentes !
Cet Art,
il demeure vivant dans de nombreux pays,
notamment entre autre sur l'ïle de Java
dans les espaces publics où ils pullulent !
Figure importante "le montreur d'ombres" doit avoir des connaissances
pour divulguer la parole de ceux qui n'en ont pas,
pour exprimer des notions d'éthique et d'histoire,
il lui faut aussi être capable d'improviser
pour faire rire et formuler des critiques sur la société de son pays.
Bref,
le "montreur d'ombres" est en quelque sorte
au service de la population autochtonne
en échange de quelques sous.
A savoir,
les spectacteurs ne restent pas figés,
ils vont et viennent à leur aise
prenant plaisir à manger tout en suivant
ces traditionnels spectacles.
La plupart du temps, ces styles de théatres de rue,
sont même commandés par les familles
dans le but de remercier les esprits
d'une bonne récolte ou quoique ce soit d'autre
ne serait-ce que pour s'attirer leurs bonnes faveurs.
Depuis,
bien évidemment les techniques ont évoluées,
mais nombreux sont les artistes cherchant tout de même à rester fidèles
à ces traditionnelles ombres chinoises.